Saison Régulière | Journée : 6 | Météo : Clémente |
Coach : Kral
Nom | Td | Réu | Sor | Int | JPV |
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#1 Ziggy Stardust (Trois-quarts) | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
#5 Lars Ultriche (Trois-quarts) | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 |
#10 Paul* Maiécartellelais (Blitzer) | 2 | 0 | 1 | 0 | 0 |
#11 John* Lenonlethal (Blitzer) | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 |
#13 Ringo Staréglétoncompte (Blitzer) | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
#9 Blondie "Atomic" (Furie) | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Nom | Td | Réu | Sor | Int | JPV |
---|---|---|---|---|---|
#1 Le Secrétaire Général (Yéti) | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 |
#8 Le Trésorier Principal (Lanceur) | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 |
#3 Brigitte du Comité de Pilotage (Loup-Garou Nordique) | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 |
Le Saviez-vous Robert de Denfert, Gobelin de son état, eut une carrière pour le moins atypique. Dilettante, paresseux notoire et truand à la petite semaine il n'était pas du tout prédisposé à la violence et la discipline d'une équipe de bloodbowl. Son intégration dans l'équipe des Paris Squad de Gangster en cours de la saison 2512/2513, en remplacement du décédé "Bebert Rase moquette" star gobeline de l'équipe est d'ailleurs cocasse. Elle n'eut lieu que grâce... ou plutôt à cause de son homonymie avec le suscité, ainsi qu'un magistral coup de pression de son supérieur des bas-fonds lutéciens. Il participa à ses premiers matchs en restant sur le banc de touche de l'équipe, et arriva ainsi en play-off sans jamais avoir foulée la pelouse... a son grand plaisir. Ce fut la même histoire lors du huitième de finale de l'équipe, gagné de haute lutte contre les nains du chaos du coach Pink Charlie. Cependant, le quart de finale contre les Gens bons de pays fut différent... Obligé par le coach à rentrer sur le terrain à la mi-temps en raison des nombreux orques noirs et blitzers blessés, il courut de ci delà sur la pelouse sans vraiment savoir quoi faire, a part sauver ses fesses. Il parvint ainsi à survivre jusqu’à l'ultime minute du temps règlementaire, au moment ou Juju le teigneux, le blitzer capitaine de l'équipe, lui transmis le ballon et le poussa vers l’en-but en lui intimant de courir. Il marqua le touchdown et qualifia l'équipe pour la marche suivante. Il fut porté en triomphe par le nombreux public, puis secoué jusqu'au bout de la nuit par le reste de l'équipe qui fêtait la victoire. C'en était trop ... trop de pression, et trop de stress. il échangea le ballon du match, qu'il avait précieusement conservé, à l'apothicaire de l'équipe, en échange d'un certificat d'invalidité et prit sa retraite après seulement 40 minutes de jeu. Un bien beau champion, et un bel exemple pour tout les jeunes gobelins de la capitale.
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Coach : Ankha
Hier soir eut lieu le match en retard de la J6 entre les sexy Sexy Boots et les syndicalistes de la D.G.T.N. à qui l'on doit la grève de demain (oui, vous pouvez les huer).
Les gauchistes nordiques étaient venus plus nombreux (11000 - 9000), avec leur bagage habituel de vociférations hargneuses et de bière frelatée. Heureusement, l'ambiance fut sauvée par la classe des supporters elfes aimant le beau-jeu et le fair-play, offrant une tournée générale de Bloodweiser (l'inducement).
Les Sexy Boots reçurent la balle en premièr, mais une défense parfaite (la seule chose parfaite de tout le match pour leur adversaire) les mit immédiatement sous pression. Heureusement, le troll - ah non gros débile - ah non Yéti commença sa longue série de babillage et d'hésitation à force d'être appelé par des noms différents (au point qu'on a joué le deuxième tour en considérant qu'il était débile et non animal sauvage), tournant sur lui-même comme un volant mal vissé. Les elfes remontèrent la balle pour former une cage, d'autres s'infiltrèrent pour la recevoir dans le camp adverse. Au troisième tour, coup de tonnerre ! Le débile est en fait un Yéti ce qui bouleverse les plans tout en subtilité des elfes : au lieu de cogner comme des sourds, ils devaient maintenant faire des passes ! Une honte ! La transmission fut donc faite à Blondie, la furie au coeur de verre, mais la passe éclair se révéla autrement plus ardue (1RR1). Au troisième tour, toutes les relances des Elfes étaient utilisées, et la balle dans le camp nordique mal entretenu n'attendait plus qu'une main clairement non-manucurée la ramasse. Ce qui fut fait, mais bondissant tel le noble lion qui sauve un dauphin des crocs de l'hippopotame, malgré le soutien massif et totalement injustifié de comparses moustachus, Paul Méécartelè arracha la balle des bras vipérins de l'adversaire ! L'hallali était sonné, les elfes remontèrent le terrain laissant derrière eux les stupides humains hagards du nord aux gros muscles (l'ordre des adjectifs est laissé à votre guise) et au sixième tour, la messe était dite : touchdown !
La fin de la première mi-temps fut d'un ennui profond: n'ayant utilisé aucune relance mais n'arrivant pas à effectuer une passe ou à faire agir le troll- le yéti pardon, la balle fut redonnée aux Nordiques bas de plafond.
Le placement défensif des elfes, sans être original, fut particulièrement astucieux : pendant que les trois-quarts refaisaient leur lacet et charmaient de leur.... BLITZ! Dans votre face les cégétistes! Surpris par une grâce qui leur était totalement étrangère, les Nordiques, bouche-bée, se laissèrent déborder. Le grand blitzer Georges Harri't'sonne se plaça sous la balle tout en essuyant ses bottes boueuses au passage sur un Ulfrenner, épaulé par son frère d'arme Paul qui lui sauve la mise en rattrapant la balle que Georges laissa s'échapper. Les Nordiques, bras ballants, le regard vide, tentèrent d'écouter les ordres de leur coach pour connaître la marche à suivre en telle situation. Mais l'alcool avait fait son oeuvre depuis des années et leur cerveau fut incapable de faire son travail. Pris de panique, ils se poussèrent, le Yéti oublia ce qu'il était en train de faire, et comme des chiens sans maître ils se dirigèrent vers le ballon, firent tomber Paul, le porteur de balle, sur Georges qui esquiva gracieusement (sidestep) et resta collé au ballon.
---- APARTÉ ----
Le saviez-vous? Dura lex, sed lex. Le coach Ankha ne permet jamais de revenir sur un mouvement antérieur (ici : changer la case où est poussé le joueur) *après* que le jet d'armure a été fait, même si "ça ne change pas grand-chose", quitte à passer pour un rustre. En même temps, on le lui a tellement refusé cette faveur par le passé, et sans doute à juste titre !
--- FIN DE L'APARTÉ où j'essaye de ne pas trop passer pour un connard ---
Peu importe ! Sans doute à l'issue d'un mouvement gracieux (à base d'esquive, de blitz, de ramassage de balle), les elfes marquèrent lors du premier tour (qui était le second en réalité, suite au blitz).
Sonnés, les nordiques ventripotents se replacèrent sur la ligne. On constata une variation dans la défense elfe qui, de trois joueurs collés sur la LoS passèrent à trois joueurs écartés d'une case. Constatant que le fond de l'air était frais, les elfes engagèrent la conversation avec leur vis-à-vis à propos de la météo changeante le temps que l'arbitre aille... BLITZ!!! Ah ah, dans votre face les bouffeurs de zgegs! Les elfes s'élancèrent à nouveau, tels des aigles majestueux, à l'assaut de la balle qui était cette fois trop loin pour être contestée dans un ruck viril mais noble. Le lanceur de l'équipe, surnommé "trésorier" sans doute en rapport à sa moralité douteuse, ramassa la balle qui, suite à une transmission molle et une passe en avant, se retrouva entre les bras d'un coureur de jurons. Mais les portes étaient fermées, et le seul endroit à peu près accessible était le long de la ligne de touche, entouré de deux sbires auxquels on n'aurait pas confié un pot de chambre. N'écoutant que son courage et mettant sa vie en danger pour le bien de l'équipe, Blondie se lança dans la cage, esquivant des adversaires les bras tordus comme ceux d'un vieil arbre noueux et malade, repoussant le porteur de balle dans la foule subjuguée au point d'oublier de frapper fort le mécréant, et offrant ainsi à son équipe l'occasion de se saisir de la balle suite à un rebond favorable. Remontant le terrain et acclamés comme des envoyés divins, les Sexy Boots marquèrent leur troisième touchdown sous les vivas de la foule en délire. Et ce n'était que le troisième tour !
Désireux de ne pas humilier plus longuement leurs adversaires et soucieux de contenter Nuffle avec un sacrifice, les elfes consacrèrent les tours restants à la mise à mort d'Ozzy. Porté à bout de bras par ses coéquipiers, le sourire aux lèvres et chantant "peux-tu m'aider avec mon cerveau ?", il fut enfourné la tête la première dans la gueule du Yéti. Devant un tel spectacle, de nombreux nordiques s'effondrèrent en larmes (notamment le receveur à quatre case de l'enbut qui fut bien entouré des bras aimants mais fermes de trois elfes) et ce fut la fin du match ! Et tout le monde de se réjouir !